LE BOSPHORE ...

LE BOSPHORE ...
Sa majesté qui sépare les deux rives d'Istanbul et relie la Mer de Marmara à la Mer Noire.
Quelle ville au monde a ce privilège de se situer sur deux continents ? Aucune !
Istanbul est unique, grâce au Bosphore.
Un bras de mer, un détroit et non un fleuve comme le pensent certains, majestueux qui serpente sur plus de trente kilomètres.
Les Stambouliotes sont très nombreux à prendre chaque jour un "vapur" pour aller au travail ou passer quelques instants de tranquilité dans un des parcs qui dominent le Bosphore.
Ils sont moins nombreux depuis 1973, avec l'apparition du premier pont, le Pont du Bosphore qui enjambe le Bosphore et relie les deux parties d'Istanbul. Depuis, un autre pont suspendu a été construit "Fatih Köprülü", pour essayer de résoudre, en particulier, les problèmes de circulation automobile d'une mégalopole de près de 15 millions d'habitants.
Aujourd'hui les ponts, demain un tunnel ... Le vapur résistera-t-il au modernisme ?
Il faut sauver les vapurs, pour reprendre une campagne menée par les Stambouliotes.

Istanbul sans vapur serait-elle toujours Istanbul ?
Une traversée en vapur reste un moment privilégié, une vision unique d'admirer Byzance, Constantinople et aujourd'hui, Istanbul, qui s'étend à perte de vue.
Pour les Stambouliotes et les touristes, rien ne vaut une ballade sur le Bosphore du port d'Eminönü à Üsküdar, de Besiktas à Beylerbeyi, en passant par Ortaköy, Bebek, Kanlica, Sariyer, Beykoz jusqu'à Rumeli Kavagi aux confins de l'embouchure de la Mer Noire.
Les yeux ne peuvent que demeurer grands ouverts sur la beauté des palais et des nombreux yalis qui bordent les rives européenne et anatolienne, sur le ruban sans fin des embarcations de tout gabarit qui naviguent à longueur de journée.
Le Bosphore est magique, jamais de la même couleur, du bleu intense de la fin du printemps au gris hivernal. Un spectacle qui se renouvelle à chaque instant.
Thérèse et Gérard Valck